Imagerie et génétique

L’IMAGERIE POUR MIEUX COMPRENDRE LES MALADIES GÉNÉTIQUES

C’est grâce à la recherche en imagerie que l’on peut imaginer de nouveaux traitements, évaluer leur efficacité et rendre un acte chirurgical le plus efficace, le moins invasif et le moins délétère possible.

Nathalie Boddaert, Chef du service de radiologie à l’hôpital Necker-Enfants malades

Le Projet

C’est à la croisée de la recherche sur les maladies génétiques et de la prise en charge clinique des enfants que se situe le laboratoire « Image@Imagine », dirigé par le Pr. Nathalie Boddaert : à la fois un laboratoire de recherche en imagerie cérébrale et une plateforme en imagerie pédiatrique.

Son IRM contribue au déploiement des projets de l’Institut Imagine en neurodéveloppement et en neurochirurgie. Cela concerne de nombreuses maladies génétiques comme la dystonie ou les maladies neurodégénératives, mais aussi des maladies malheureusement plus fréquentes comme les cancers cérébraux de l’enfant ou même certaines formes d’autisme. Elle permet d’accélérer la recherche, tout en traitant davantage de patients, à travers des approches innovantes, comme la chirurgie laser ou la thérapie génique.

Contexte & objectifs

L’IRM du laboratoire associé « Image@Imagine » est particulièrement utilisée comme outil d’évaluation thérapeutique dans les tumeurs cérébrales pédiatriques. Le laboratoire utilise autant l’imagerie anatomique que fonctionnelle, dans l’épilepsie et les troubles du neurodéveloppement de l’enfant. Il s’agit à la fois de mieux comprendre les dérèglements de la physiologie et d’avoir un biomarqueur en imagerie, notamment dans l’autisme. Les liens entre imagerie et génétique sont essentiels.

À titre d’exemple, l’équipe Image@Imagine du Pr Nathalie Boddaert a eu un rôle clé auprès du laboratoire de Génétique des troubles du neurodéveloppement, dirigé par Vincent Cantagrel.

Image@Imagine, qui permet d’accélérer le diagnostic, devient également un outil thérapeutique, notamment lorsque certaines maladies génétiques engendrent des tumeurs nécessitant une chirurgie de haute précision. Les chirurgiens utilisent alors un procédé pionnier pour « brûler » au laser les tumeurs cérébrales de l’enfant jugées inopérables en étant guidés par l’IRM.

Contenu à financer
1 500 K€
Financement global

/ Pour le recrutement d’ingénieurs

/ Pour l’acquisition des outils technologiques et du matériel nécessaires à l’utilisation de l’IRM